mardi 22 juillet 2014

l'Ultra Tour du Beaufortain avorté...


Samedi 19 juillet 21h42 Hammeau de la Gittaz 65km 4994D+
Je suis là assise sur un banc avec un bol de soupe entre les mains, je discute avec un coureur et regarde arriver le gars avec qui je suis repartie du refuge de la croix du Bonhomme. Le serre-fille est parti depuis un quart d'heure déjà le nuit tombe et la course s’arrête là pour nous.

Pourtant c’était pas si mal parti, petit retour en arrière....
1ere janvier 2014, j'attaque l'année en étant fiévreuse, mais ça m’empêche pas de valider peut être sous l'effet de la fièvre mon inscription à l'UTB.


Même si ma prepa n'a pas été très carré, j'avais essayé de faire du volume dès le début de l'année avec des weekends skating, vélo, VTT, plus quelques trails en guise de sortie longue dont la version 50km de Tiranges.
J'ai pas l'impression d'avoir était suffisamment rigoureuse dans ma prepa mais j'aurai difficilement pu faire plus. j'essaie de tout bien organiser pour le jour J. J'utilise Course Generator pour calculer mes temps de passage, le distance correspond assez bien par contre ça me donne beaucoup plus de dénivelé ça me rassure comme ça je sais que je mettrais surement moins que les temps indiqués

Le Tshirt offert à l'inscription

Vendredi 18 juillet 18h10 plan d d'eau de Quiege

On arrive en retard au briefing, suite à un trajet un peu chaotique en voiture entre les bouchons et la clim' defaillante... j'arrive explosé... Je récupère mon dossard le n°7 non non je ne fais pas partie des élites, mais à l'UTB c'est les filles en premier et après on classe de la plus jeune à la moins jeune...
On rencontre 2 frères altiligeriens avec qui on partagera le repas du soir en papotant trail avant d'aller se coucher dans le partner aménagé pour l'occasion en camping car.

La nuit fut courte, avant le départ je croise Cecile, on papote dans le sas de départ.

même pas peur


Samedi 19 juillet 4h Quiege le plan d'eau
Dans le sas de départ avec Cecile
Le départ est donné, il fait doux presque chaud. On part tranquillou avec Cécile, en papotant direction le refuge des Arolles.
Le Mont Blanc
Direct on attaque par une grosse montée de 9,6km et 1560 D+ jusqu'à la Roche Pourri. Je trouve mon rythme. Malgré la nuit on a déjà bien chaud, j'avance sans être essoufflé, et en restant en dessous de tout tiraillement musculaire. ça passe nickel... Avec la nuit tout le monde est dans sa bulle...


La Roche Pourri

Le soleil s'est levé, il fait beau et déjà chaud, on a une vue imprenable sur ce qu'il doit être le Mont Blanc c'est superbe.


Samedi 19 juillet 8h04 Refuge des Arolles 18km 2065D+ (d'apres CG je devais passer à 8h35)

Ma poche d'eau est presque vide, je fais le plein mange un morceau et repart.

Encore de la grimpette, les paysages sont chouette ça passe nickel. On passe des endroits superbes. En fait c'est dur à décrire car beaucoup trop de choses sont passé dans ma tête et j'avoue que ça se mélange un peu et c'est pas évidant de remettre dans l'ordre ce début de course.



 Je sais pas trop ou je suis mais je me demande si on est pas sur les pistes de ski d'Areches j'ai une sensation de déjà vue avec la neige en moins... c'est pas là? sur ce talus qu'avec Carole lors de nos années d’étudiante on pique niquait sur le bord des pistes et on captait le soleil avec l'assiette en alu des mini quiches!!!
Lac de St guerin on arrive d'en face


On attaque la descente sur St Guerin, je suis super bien quelques gars derrière moi ils veulent pas me doubler... En fait je me rends compte après une remarque d'un gars que c'est moi qui donne le rythme et le petit groupe progresse bien jusqu'à ce qu'on rattrappe un groupe plus lent... On aperçoit le lac d'une couleur magnifique en contre bas et la passerelle se rapproche, c'est superbe. Un sms de Cyril qui me dit qu'il vient de s'acheter son pique nique et qu'il arrive... je lui dit que j'arrive à la passerelle. Du coup j'ai un doute sur la possibilité de le voir...
Lac de St Guerin

La passerelle de St Guerin (1557m)



Effectivement y a personne. Un gars vient de rejoindre sa femme qui l'attend avec son Border Collie qui saute partout, j'aurai bien aimé avoir ma wouafette...
Spécial dédicace à Groin-Groin


On remonte, une longue montée, il fait chaud très chaud, je trempe mon buff dans un ruisseau... Je garde mon rythme régulier et tranquille... Certains sont dans la difficulté, un gars avec sa gopro annonce à sa camera qu'il va abandonner là... on passe a proximité du lac des Fées.
Lac des Fées

Enfin le piste, ravito à 400m pas de Cyril...

Samedi 19 juillet 11h24 Cormet d'Areches (2108m) 32km 3039D+ (d'apres CG je devais passer à 12h08)

Pas de Cyril en vue, merde je comptais sur lui... En plus pas de réseaux... J'essaie de pas me laisser abattre... Je gère mon ravito... avale une soupe, plein d'eau etc... toujours pas de Cyril... Je repars donc un peu déçu...

ça grimpe direct, on longe un crête s'est beau, je me retourne plusieurs fois vers le ravito un sms de Cyril "j'arrive je suis à 400m" je réponds que je suis partis...
Je passe un croix, peu après mon téléphone sonne Cyril "tu as passé la croix?" "Oui à l'instant" "attend moi j'arrive" et je le voix surgir de derrière la croix... On ajuste ce qui devait être fait au ravito... Un gros bisous et je repars pleine de motivation pour le Refuge de Presset (2514m).




Une bonne grimpette pour rejoindre le Col du Coin (2398m) et on arrive à l'endroit que j'attendais le plus le vallon avec le Lac d'Amour et la Pierra Menta, on est en haute montagne maintenant, ça me fait penser niveau difficulté au GR20 en Corse. Avec ces dentelles minérales qui se dessine en fond c'est superbe.
La Pierra Menta et le col à Tutu sur la Gauche

Le Lac d'Amour
La montée est dur et longue, pour rejoindre le Col à Tutu, c'est une sacré bavante. Mais tellement beau...

Montée vers le Col à Tutu (2570m)
On aperçoit le col avec la banderole et les gens tout petit. Je ne peux pas monter au col à Tutu sans avoir une petite pensée pour mon Oncle et ma Tante en Nouvelle Calédonie ;-)

Me voilà en haut, un peu inquiète car c'est la que les choses sérieuses commence avec les passages un peu aérien... Que finalement je passerai sans trop de difficulté en plaisantant
 même avec le photographe.. "Allez je vous prend en photo" "Attendez je fais semblant de pas avoir peur, mais je suis pas sur que ça va marcher" "Si si vous voulez voir? la photo est nickel"
Pas très à l'aise qu'en même 


De l'autre coté du col c'est encore plus beau et impressionnant, on aperçoit au loin de Refuge de Presset (2514m)
Au fond le refuge de Presset et le Col du Grand Fond

Derrière moi un gars et une fille papote, le gars constate que c'est vachement agréable de courir entouré de 2 filles. On se met à discuter, la fille était finisheuse l'an dernier, c'est ça 3eme participation. On arrive au refuge tout en papotant.


Samedi 19 juillet 14h01 Refuge de Presset (2514m) 40km 3752D+ (D'apres CG je devais passer à 14h37)

Je remplie ma poche d'eau, punaise j'ai pas beaucoup bu, pourtant ma montre bippe tous les 10min, je suis pas sur d’entendre tous les bip mais j'attend pas non plus de l'entendre pour boire mais ça suffit pas... Il fait froid à peine 15° affiché au thermomètre et du vent. j'enfile ma veste...

Pff pas grand chose me fait envie, je mange un peu de jambon et prend une soupe, échange quelques sms avec Cyril et repars pour le col du Grand Fond (2671m) le point culminant de la course.
Le lac du refuge de Presset avec le col du Grand Fond

Une bonne bosse pas très longue mais bien raide, j'ai gardé ma veste, mais dans la montée il fait chaud je la quitte... Arrivée au col il fait de nouveau un froid de canard, le vent souffle il tombe quelques gouttes. J’hésite à remettre la veste le signaleur me dit qu'on va être encore bien exposé au vent jusqu'à la Breche de Parozan (2660m).


Le signaleur m'annonce 20min de passage délicat, et d’être prudente, effectivement le sentier est étroit et je peux vous dire que j'ai pas pris le temps de regarder le paysage car y avait du vide. J'explique au gars de derrière que je le laisserai bien passer mais j'ai trop peur. Il m'explique qu'il va prendre une photo à la brèche donc y a pas de quoi s'alarmer.. Ben moi j'ai trop peur et y trop de vent donc je regarde le paysage à couper le souffle furtivement mais pas de photo. 
Arrivée à la brèche meme si le vent souffle... je lève la tête pour admirer la vu magnifique qui s'offre à nous.




Maintenant on attaque LA descente, une descente hyper raide dans la caillasse, beurk, beurk beurk. J'ai peur de glisser... je descend doucement et me fait doubler par quelques fusées... je sens que c'est dur, je profite d'un mini replat pour prendre de goulée de mon gel maison, je sors la fiole et mon gobelet pliable tombe du sac... et je le regarde glisser dans la pente... impuissante en espérant qu'il reste accessible... heureusement il termine sa course pas trop loin de sentier...
Je reprend ma descente de la mort, un sms arrive, il attendra que j'arrive sur une zone plus roulante...

Enfin c'est plus plat et plus roulant, je peux de nouveau alterner marche et course, j'en profite pour lire le message c'est Emy "tu as passé la Breche Parozan?" a merde plus de réseaux je peux pas le répondre.

J'arrive à un point de controle tenu pas 2 femmes je leur lâche "Dis donc mesdames vous avez pas choisi l'endroit le plus moche pour votre moins de contrôle?"  et oui y a ceux qui sont en plein vent dans le froid et celle qui ont un petit abris avec une vue magnifique.
Elle est pas belle la vue des contrôleuses, ben on est passé en face nous
On a aussi une superbe vue sur le barrage de Roseland, qu'on va longer pendant un moment.
On attaque la descente, un gars me rattrape et me dit que derrière ça s’inquiète pour la barrière horaire au Plan de la Laie prevu à 17h. .On repart ensemble, en papotant...On croise la femme au Border Collie qui nous dit ce qu'il nous reste avant le ravito... les panneaux de rando annonce 1h de descentes, wouah c'est bon même si on marche en mode randonneur on passe... 
On rejoint donc le ravito de Plan de la Laie en trotinnant. 
Cette fois Cyril est au RDV.

Arrivée au Plan de la Laie

Samedi 19 juillet 16h30 Plan de la Laie(1813m)  50km 4117D+ d'apres CG passage prévu à 17h06 ben oui la c’était mort)

J'ai un mal de tête latent depuis un moment, qui se renforce de plus en plus, j'en ai quitté mon buff pensant qu'il me serait trop. Cyril m'aide à gérer mon ravito, je change de chaussettes car j'ai récupérer la moitié des cailloux du pierrier dans mes chaussures. Je passerai en mode nuit au Hameau de Gittaz. je mange difficilement un soupe, un tuc et un verre d'eau... Cyril charge les réserves alimentaire de mon sac, je lui dis de mettre de la compote car le solide a du mal à passer. Il en mets une seule, j’hésite a lui dire d'en mettre 2 mais y reste de la route et j'en avais pas prévu beaucoup. Il me reste un tiers de la fiole de gel maison, je me dis que c'est bon.... je suis brassé, Cyril m'accompagne sur quelques mètres, il me montre ou passe les coureurs, une bonne bavante s'annonce. J'opte un passage derrière un rocher en espérant que ça ira mieux après....


je repars donc plus légère, mais des les premiers pas je sens que ça va être dur.... c'est le début de mon chemin de croix... j'ai envie de vomir, et j'avance plus... J'ai de plus en plus de mal à suivre le groupe de devant... j'arrive même pas à boire... 
Je rejoint le Tunnel du Roc du Vent (2190m) difficilement. Le signaleur à l'entrée de tunnel me sort ma frontale, le passage dans le tunnel est sympa, éclairé à la bougie mais j’apprécie pas trop... à la sortie du tunnel la signaleuse me range ma frontale je continue doucement. 
Ravito du PLan de la Laie vue de la Montée du Roc au Vent
La montée est moins forte mais même malgré ça j'avance lentement. Puis une nouvelle grimpette vers le col de la Lauze (2331m) je n'avance plus on me double, j'ai envie de m’asseoir de m'allonger.... J'arrive au col je m'assoie à coté du signaleur j'entends la radio ou le fille du ravito de Plan de la Laie annonce les abandons et les hors delai au PC courses, je tente d'avaler un peu de compote, tout plein de monde me double, mes compagnons de route d'une moment m'encouragent un peu... ça semble passer, je repars seule, mais l'envie de vomir revient, j'envoie un message à Cyril.... Mais pas de réponse pour me remotiver, il est dans une zone sans réseaux... 


L'entree du Tunnel

A la sortie du Tunnel

Barrage de Roseland



Le vent souffle je suis sur les crêtes, il fait froid. J'arrive au col de la Sauce (2307m). Punaise mais en faite la crête des Gittes sont devant moi. Je vois les coureurs au loin, il faut encore monter un peu, les longer jusqu'au col de la Croix du Bonhomme .... Un gars me rattrape on se soutient moralement enfin on essaie lui il souffre des genoux mais à la niak... J'arrive pas à le suivre... Sur la crête s'est maintenant la Sibérie, je m’arrête pour mettre mon pantalon, car une hypoglycémie plus un hypothermie ça doit pas etre terrible surtout sur un crête avec un vent de dingue... Je comprend maintenant l’intérêt du matos obligatoire (même si j'en doutais pas avant).

Enfin je pointe au Refuge de la Croix Bonhomme (2433m) 59km 4939m D+ à 19h38, le vent souffle tellement fort que j'arrive plus à avancer... Les filles du contrôle me proposent de l'eau je prend qu'un verre et je sais pertinemment que ma poche est plein vue que j'ai du mal a boire... La fille me propose d'un pain de mie j'en prend un morceau le machouille un moment, un gars me rejoint. ça semble aller mieux... Les filles semblent apercevoir les serres files sur la crêtes.. On repart ensemble, on se retrouve en plein vent je suis glacé sur place... je fais demi tour retourne au refuge, et rajoute mon Tshirt manche longue entre mon tshirt et mon coupe vent... Enfin parait pour le froid...

J'arrive à un carrefour le vent souffle tellement je vois pas de rubalise, un chemin qui monte un qui descend j’hésite en haut col du four ça me dit quelque chose ce nom ça doit par là puis pas tête bifurque à gauche en bas je vois le gars et enfin aperçoit une rubalise... Donc on descend... mais le chemin est technique... le bout de pain a fait effet, je suis nettement mieux... Enfin j'avance je rejoint le gars... Mais mon moral est très très entamé, les crêtes m'ont vidé psychologiquement... Je n'ai plus le moral, et l'envie n'est plus là....
La crête des Gittes, 


Effectivement la descente passe bien, je cours pas car le terrain est trop technique mais ça va.... Plein de questions commence à se bousculer dans ma tête, y reste 6km et la BH est dans 1h51... est ce que ça vaut le coup d’éventuellement se cramer pour la passer? est raisonnable de repartir dans la foulée? aurais-je le temps  pour manger, me changer pour affronter la nuit avec un tshirt et un collant plus chaud?...
Affronter la nuit seule? avec le même vent qu'il y avait la haut? et si la montée suivante et aussi dure? si les nausées reviennent? mais si c’était juste un mauvais moment et maintenant le pire est passe? et si j'avais pas atteint le fond et que ça aller être pire?

Le chemin est plus roulant j'abandonne mon compagnon de route et descend d'un rythme rapide, j'avoue je cours pas, pas la force? ou pas l'envie? j'en sais rien. J'avance pour rejoindre le ravito, Cyril doit m'attendre depuis un moment déjà. Dans ma tête je passerai pas la barrière horaire, je crois que ça me soulage, je n'aurai pas de décision à prendre. Je vais pouvoir voire le feu d'artifice de Quiege, manger la soupe bucheronne, et dormir cette nuit... Je passe un contrôle et je souris les gens m'encourage, je leur dis "je crois que c'est finit"  ils me disent que "Non vous êtes bien"  je réponds "je crois que je suis bien car je sais que c'est fini"...
Je pense à tous les gens qui m'ont suivi et envoyé des messages  et que je vais décevoir...  a Cyril que je saoule depuis des mois avec cette course et qui a passé sa journée à attendre et je vais pas finir. J'ai les larmes aux yeux. 
J'aperçois Cyril au loin au bord de la rivière, il fait demi tour et remonte vers le refuge, je l'appelle, il m'entend pas avec le vent... il s’éloigne... J'appelle de nouveau, et la il me reconnait et vient vers moi... Je lui dis " je suis désolé"...Il me sert dans ses bras... Il me dit qu'il allait remonter au refuge pour savoir si ils avaient pas de mes nouvelles...

Samedi 19 juillet 21h27 Hameau des Gittaz 65km 4994m D+ (d'apres CG je devais passé à 20h31)

je demande à un gars ou on pointe, je lui dis "j'imagine que c'est trop tard" il me répond "On est stricte avec les barrieres, je vais partir" il me rassure en me disant que les conditions la haut sont bien aussi mauvaise que sur les crêtes si ce n'est pire. Pour moi la BH etait à 21h30 en fait c'etait 21h20.
Le profil de se que j'ai parcouru

Et la trace de presque 2/3 de tour du Beaufortain




Samedi 19 juillet 22h30 Quiege

Avec Cyril nous arriveront donc sur Quiege juste pendant le feu d'artifice, sur le chemin une horde de messages me souhaite bon courage pour la nuit.... On avale une soupe bûcheronne qui passe difficilement et on passera une nouvelle nuit dans le partner en entendant le speaker annoncer les arrivées pendant tout le nuit (heureusement qu'on avait des boules quies ;-))


Dimanche 20 juillet 7h06 Quiege

La pluie qui tombe sur le toit du parnter me fait sortir des bras de Morphée... au même instant le speaker annonce l'arrivée d'un groupe de fille, petit pincement au cœur. Je m'assoupie de nouveau

Dimanche 20 juillet 7h27 Quiege

Le speaker annonce l'arrivée du dernier coureur, nouveau pincement au coureur....


Dans ma tête je reste qu'en même partager est ce la BH qui m'a arrêté ou est ce moi qui ai suffisamment descendu lentement pour ne pas la passer... j'en sais rien mais ça m'a soulagé de m'arrêter...
Avec un peu de recule ce qui me gène le plus dans cette histoire c'est que je pensais avoir le mental pour finir un ultra et en fait non, j'ai pas réussi à reprendre le dessus.... Pourtant je sais bien que sur des courses comme ça il y a des hauts et des bas... qu'on peut passer un moment terrible et repartir comme si rien n’était. Mais là ça l'a pas fait, j'ai pas eu le mental pour remotiver mes jambes à courir dans la descente. Apres faut relativiser. il aurai fallut que je gagne au moins 15min pour avoir le temps d'arriver à manger, passer un tshirt et un pantalon plus chaud etc... pour repartir dans des bonnes conditions pour la suite pour affronter la nuit...

Je regrette pas de mettre inscrite, j'ai vu des paysages magnifiques, l'ambiance est sympa, l'organisation au top, des bénévoles souriants et toujours avec un mot gentil. Des repas d’après courses bien sympa même si mon estomac n’était pas prêt à les accepter... Est ce que je retenterai l'UTB ? je sais pas encore, j'aime pas les échecs mais pour le moment j'ai pas encore assez de recul pour donner une réponse...

En tout cas merci à tous ceux qui m'ont soutenue, avant, pendant et après...

au final 402 partants dont 34 filles
et à l'arrivée 178 finisheurs donc 14 filles
Et le grand mystère je n'ai quasi eu aucune courbature....


http://connect.garmin.com/modern/activity/545761305






























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