mardi 2 juillet 2013

Tour des Glaciers de la Vanoise



Y a un an, je lisais le récit de course de Maïlys du Tour des Glaciers de la Vanoise, ça avait l'air sympa. J'avais vu des photos du Lac des Vaches, ça avait l'air beau. En septembre lors du Grand Trail de St Jacques, un coureur me parle de ce trail alors que je suis dans le dur. Et là je me suis dit il faut que je le fasse. Maïlys et tous les traileurs qu'ils l'ont fait m'ont dit "c'est le plus beau trail que j'ai fait".


Mais ça c’était sans compte, une hiver long et rude en montagne. Début juin, le doute s'installe sur les conditions d'enneigement. Les rumeurs vont bon train, annulation? parcours de repli? Le 12 juin, le verdict officiel tombe "Le comité d’organisation des trails Vanoise s’est réuni ce matin, mercredi 12 Juin 2013. Les différents acteurs professionnels de la montagne s’accordent sur le fait que les conditions nivologiques (état d’enneigement) sont exceptionnelles à cette période de l’année,  et rendent impossible la faisabilité des parcours initialement prévus pour le Tour des Glaciers de la Vanoise (TGV) et pour le Tour de l’Aiguille de la Vanoise (TAV).Pour ne pas annuler ces courses et afin de garantir la sécurité de tous les participants les 29 et 30 Juin prochain, il a été décidé de modifier les parcours."

Le 17 juin, on connait le parcours de repli: 65km et D+3700m, donc plus court pour autant de dénivelé, et surtout ça ne sera plus une boucle mais 3 boucles avec des portions communes en aller/retour.  


 
Après quelques jours au soleil à Cassis nous remontons donc sur Pralognan la Vanoise le samedi. On part, il fait beau et 25°. On arrive à Pralognan, il fait 11° et il pleut. Mais on garde le moral les météorologues sont unanime : demain, il fait beau!

On récupère mon dossard. La pluie fini pas s’arrêter. On croise que des traileurs avec le nez en l'air qui disent " on dirait que ça se lève", on y croit...

18h30 un long briefing qui nous permet de retrouver quelques membres de Kikourous, suivie d'un repas à la Ripaille avec ces derniers. On passera une soirée fort sympathique.

21h45 au lit enfin sous la tente, la pluie se remet à tomber, avec un doux bruit sur la toile de tente. 

3h30 je suis réveillé avant mon réveil. Cyril se lève aussi, je prends mon petit dej' dans la voiture. La veille la fille du resto a eu la gentillesse de me remplir mon thermos d'eau bien chaud pour mon thé.

4h30 on part à pied pour Pralognan centre.
Avant le départ avec Monique La panthere de Kikourou
Je retrouve quelques kikous dans le sas, ça papote et plaisante. le temps semble bien couvert, et le jour pointe le bout de son nez. L'orga nous annonce le soleil pour 7h, on y croit
5h23 le départ est donné 

1ere boucle Pralognan (1400m) - Rocher de Villeneuve (2196m):

Rocher de Villeneuve
  Le début est assez roulant et large, mais le peloton se s’étire pas très vite, y a du monde. 
 J'ai fait la bêtise de mettre ma veste dans le sas car j'avais froid mais maintenant j'ai très chaud. J'avais mis mon gobelet attaché coincé sur une poche latérale ouverte du sac. Ce dernier sort rapidement de son logement et commence à faire bling-bling... à merde, une pensée pour Maïlys qui adore les gobelets de coureurs qui font Bling-bling ;-)


 Donc une pause vite fait, je quitte ma veste décroche le gobelet, range tout le monde dans le sac et sort mes lunettes de soleil... Ben oui il est 5h40 du mat mais à 7h il annonce le soleil...
 On attaque la monotrace, ça bouchonne dur, le rythme est très lent, c'est pas évidant de doubler, du coup, je colle les baskets de la personne devant jusqu'à ce qu'il me dise "tu veux passer?" 
Sommet du Rocher de Villeneuve
On sort des bois, on est dans l'alpage... La tête de course redescend on se croise tant bien que mal, les 1ere filles sont vraiment super bien place. Je monte tranquille avec mes bâtons. La montée est longue mais ça va. 
 Machinalement je tourne la tête, un rayon de soleil éclaire une aiguille qui d’après la carte doit être l'aiguille d'Aout. C'est superbe. 
 A 6h43 je pointe au rocher de Villeneuve
Maintenant, faut redescendre, la première partie est raide et boueuse. 
Puis on passe pas tout a fait par le même chemin, on fait un détour par la Montagne un jolie hameau loin de toute civilisation. On y est accueilli par un homme qui agite une énorme cloche de vache. 
On redescend jusqu'à Pralognan par un chemin forestier. 

  Pointage à Pralognan à 7h45, 1ere ravito, plein de monde est arrêté, je m'attarde pas, vérifie ma poche d'eau, elle est encore bien pleine, je mange un morceau vite fait et repart. Ma montre bippe pour m'avertir que c'est l'heure de manger juste en quittant de ravito. Elle est programmé pour biper toute les 50min. 

2eme boucle Pralognan (1400m) - Refuge de Péclet Polset (2450m):

  Pour la 2eme boucle, on part sur la route. Puis, on rejoint une monotrace qui est en contre bas de la route. Puis une piste forestière qui rejoint les Prioux (1711m). En traversant le village, au sol je vois un Iphone. Pendant quelques secondes je sais pas quoi faire, finalement je le ramasse. Un peu plus loin, je le confirai à un signaleur, pour qu'il le redescende à Pralognan. 

Le signaleur est la pour nous indiquer de bifurquer direction refuge de la Valette. Le soleil est déjà au RDV depuis un moment mais jusqu'à présent en fond de vallée, il faisait frais, j'avais presque froid. Maintenant, on est au soleil, ça monte raide, et il fait chaud. Ma montre bippe, je prend un gel car j'aurai rien pu avaler d'autre dans la montée. On grimpe jusqu'à 2150m, j'ai un rythme correct, je double plus de personne qu'il n'y a de personne qui me double, mais c'est dur et la montée est longue. 
Arrivée en haut lorsque qu'on bascule pour la descente une vue magnifique sur les montagnes me fait prendre une photo.

On descend rapidement sur le hameau de Montaimont (1906m), petit grincement de mon genou droit, rien de bien grave j'ai couru quasi tout le Lozere trail avec... On traverse le Doron dans une mini gorge, c'est super jolie et on rejoint le refuge du Roc de la Pêche (1911m) C'est à partir de là que je croiserai pour la dernière fois la tête de course. 

La première partie monte doucement dans le vallon, j'alterne course/marche enfin beaucoup marche. Je discuterai pendant un bonne partie de la montée avec un mec du sud. Je l'abandonnerai lorsque j'aurai trouvé un endroit adapter pour faire pipi. Car il faut le signaler en montagne après une certaine altitude y a plus d'arbres ni de buisson pour se cacher, et en course il faut trouver un endroit un minimum caché pas trop loin du chemin (on fait suffisamment de km comme ça) et facile d’accès. Je trouve l'endroit idéal. une petite ruine me cache des gens qui montent ceux qui descende c'est la tête de course y ont pas le temps de regarder les filles pisser. L'endroit est tellement idéal qu'une fille prendra ma place juste après.
La montée devient plus raides, ça devient plus minéral  Je croise Rayarun un kikou il me dit "y reste 500-600m avant le ravito", puis je croise Caral un autre kikou. J'aperçois un replat le refuge serait là? à non c'est pas là!!!  Rayarun je te maudis, le refuge il doit être tout là bas au loin là haut.... Tout les gens qu'on croise nous annonce un super ravito...  On traverse quelques petits névés et je pointe au Refuge de Péclet Polset à 11h03. 
Vue du Refuge de Péclet-Polset
Effectivement les bénévoles sont vraiment super sympa, les tables sont garnies de nourritures, saucisson, fromages, Tuc, fruits secs et j'en passe... Je remplie ma poche d'eau qui était vide, mange quelques tucs et morceau de fromage, range les manchettes envoie un sms à Cyril " refuge P.P. ravito, dur dur mais moral OK" et je repars... 
Wouaf, le tiraillement derrière le genou est bien présent... je repars en trottinant dans la descente... ça fait mal, je m’arrête, m’étire, repart... Je traverse un névé, glisse, tente de me rattraper et fait un rouler bouler dans à le neige. Je me marre, et demande aux coureurs présents si la gamelle est belle. A priori elle l'était. 

Je crois boire, ça marche pas, j'ai coincé le tuyau en remplissant, donc repause... ça part mal cette descente. J'ai mal mais je trottine qu'en même. j'envoie un message à Cyril "très mal au genou en descente ça va etre dur" il me répond "Courage, essaies d'être souple en descente conseil de pro (moi)" ça me donne le sourire, je précise pour ceux qui connaisse pas Cyril il n'est pas vraiment spécialiste en la matière.
2eme passage au refuge du Roc de la Pêche (1911m) à 12H, on bifurgue direction le Petit Mont-Blanc, on monte jusqu'à 2039m par un sentier en balcon qui me fait peur (ben oui j'ai le vertige) mais j'essaie de pas y penser. Puis on redescend, ça aurait pu être sympa comme descente mais j'ai mal, un mec me suit de loin et 2 filles papotent derrière lui. j'avance pas très vite mais ils semblent pas vouloir me doubler. Juste avant de rejoindre la piste forestier, ils finissent pas me doubler et filer, impossible pour moi de les suivre, ça fait trop mal, un signaleur me dit "laissez les pas filer?!" mais j'en peux plus, je marche un peu alors que ça descend. Là ou j'aurai du laisser dérouler, mais j'ai un mal de chien, la 2eme jambes attrape le même mal. Une dure descente sur Pralognan. J'envisage même de m’arrêter  Mais la veille Cyril m'a dit "si tu finis pas je t'accompagne plus sur des courses", et puis je veux voir ce foutu lac des vaches, je suis venu pour ça... 
  J'ai aucune idée de l'heure qu'il est, je me dis que Cyril doit m'attendre et s’inquiéter car des sms me disent que le live ne marche pas super. On arrive derrière le camping j'envoie à Cyril "j'arrive  bientôt, je suis à la hauteur du camping" j'ai pas le temps de lire sa réponse qu'il est là au bord du chemin. On trottinera jusqu'au ravito pointage  à 13h35, la barrière à l'origine était annoncé à 13h puis modifié à 13h45 et samedi soir ils annonçaient qu'elles étaient repoussé à 15h.
  Je explique à Cyril que j'ai super mal, que je vais monter au lac des vaches car je veux le voir mais que la descente risque être très très dur. Cyril s'occupe de la logistique, je tente de m’étirer un peu. Les premières coureurs sont déjà arrivés, et l'arrivée de la première féminine est annoncé pour bientôt. En passant devant le téléphérique du Mont Bochor qui est mon prochain point de passage. Je propose à Cyril monter en téléphérique et de me rejoindre là haut, comme dans une vidéo de Kilian Jornet, ou il pose son sac dans le télésiège et arrive en haut en courant en même temps. On va faire presque pareil.... 

3eme boucle Pralognan (1400m) - Refuge Félix Faure du Col de la Vanoise (2517m)
Le Mont Bochor
Je repars donc.... en fait j'ai hyper mal, je crois que quand je m’arrête et repars c'est pire que tout, je "cours" sur la route, la douleur est atroce, j'ai presque enfin de faire demi-tour. Je pense au lac des Vaches... 
  On attaque un piste de ski bien raide dans les cailloux en plein soleil, la douleur s'estompe. Je grimpe encore plus rapidement qu'un groupe de randonneur du dimanche, ça me rassure, la montée est dur, quelques coureurs sont arrêté au bord de piste. Je garde un rythme régulier "dré dans l'pentu".
  Enfin une monotrace dans les bois, mais y a des grosses racines, faut lever les pieds. Un CRS est là ils nous annonce "encore 200m de D+, puis un replat descendant et 500 de D+ jusqu'au refuge". Je lui répond " c'est sensé nous rassurer??!!?" il me tape sur l'épaule et m'encourage. Franchement les bénévoles sont vraiment très sympa, toujours un encouragement ou un petit mot sympa. 
  Je finis pas arriver au Mont Bochor (1985m) en même temps que les 2 filles et le mec de toute à l'heure. Cyril est là, attablé au resto d'altitude. Il m'attend, il a juste eu le temps de manger une salade vite fait.... Presque comme Kilian...
Refuge des Barmettes
Cyril me dit "je t'accompagne jusqu'au refuge des Barmettes (2010m)", je lui propose de monter jusqu'au lac des vaches, il me dit "on verra". ça descend, les 2 filles passent devant, on voit passer au loin les coureurs qui redescendent rien que de voir par ou ils passent j'ai mal.... On passe le refuge des Barmettes, puis on continue ça monte au début assez régulièrement par un chemin bordé de murets de pierres, puis ça devient plus raide. 
 C'est le pays de la marmotte, j'en avais vu une sur la 2eme boucle mais là y en a partout.
 Le chemin devient plus raide, on rattrape les 2 filles doucement. Et nous voilà sur le lac des Vaches (2318m) tant attendu, oui sur le lac car on le traverse à gué.    Maintenant on est dans la caillasse. Y a de plus en plus de névés. Cyril est devant, il me donne le rythme, et a toujours un mot sympa pour me motiver. Le pauvre n'avait pas prévu de randonnée. Heureusement, il avait qu'en même des chaussures de trail au pied, mais il était avec son bermudas et son petit polo et un sac à dos bien lourd que je lui avais préparé la veille avec tout les trucs qui aurait pu me manquer (vêtements de rechange, une paire de chaussure, un polaire pour l'arrivée etc...) pour les ravitos ou à l'arrivée. 

Sur le lac des Vaches
Le lac des Vaches, partiellement enneigé
Aller encore un peu de dénivelé, quand surgit Rayarun, qui m'encourage. 

C'est la traversée d'un long névé qui va nous conduire jusqu'au refuge, avec en contre bas un lac enneigé. 
On arrivera au refuge de la Vanoise (2517m) à 16h22, y a pas mal de coureurs au ravito, certains sont assis dans l'herbe, y en a un qui n'est pas bien du tout avec un secouriste à ses cotés. Cyril s'occupe de la logistique, et remplie la poche d'eau, je m’étire un peu. 

On ne s'attarde pas trop si moi je m'assois je repars pas... C'est qu'en même avec une certaine appréhension qu'on attaque la descente.
Au refuge de la Vanoise
Pour résumer dés que c'est raide, j'ai très très mal quand c'est moins raide j'ai juste mal. Heureusement que Cyril est là, il me guide complètement, ça fait plein de petits sentiers qui rejoignent tous le même point certain sont plus roulant que d'autre. Du coup Cyril choisit pour moi le plus adapté. On se fait doubler, par plein de monde. Les 2 filles ont vite filé, l'une m'a souhaité bonne chance pour la descente (elles ont bien vu que j'avais un problème technique). Psychologiquement c'est dur de se faire doubler, d'avoir envie de courir... ça parait si facile comme ça... 
   En dessous du lac des Vaches, on croisera avec surprise une kikourou, Monique La panthère. Je pensais qu'elle était devant, on échange quelques mots, et on repart de nouveau grosse douleur au démarrage. 

   On repasse le refuge des Barmettes, on attaque la piste de ski ou je voyais les coureurs descendre. Ce fut le supplice, je repensais au récit de course Emy à la ronda del cims, du coup j'avance car le seul moins pour que la douleur s’arrête c'est franchir la ligne d'arriver, j'ai les larmes aux yeux. Le chemin est plus roulant et plus plat j'arrive pas à courir, j'arrive plus à savoir, si courir est plus douloureux ou si c'est l'effort que ça demande cumulé avec la douleur qui n'est pas supportable. 
   On passe en mode marche nordique, j'applique les conseils Maïlys pour utiliser les bâtons efficacement. ça avance pas trop mal.
  On double un mec qui marche encore plus lentement que moins. Je l'encourage à nous suivre.  Mais ça marche pas. 
 Y reste plus grand chose et je me fait doubler par 2 féminines. Les premières maisons sont là, 2 enfants sur le bord du chemin me disent "Aller Madame, il reste un 1km" et je répond "oh Non!! c'est encore loin!!" l'enfant me répond "Mais non, c'est juste là, après tout ce que vous avez couru c'est rien 1km" la vérité sort de la bouche des enfants... En fait c’était les fils de l'unique homme que j'ai doublé dans la descente...
à l'arrivée
Cyril m'oblige de traverser la rue principale en courant. Je me force à trottiner, j'ai les larmes aux yeux, je vois l'arche... J'entends des encouragements et applaudissements... Puis j'entends crier "Aller Aurelie"... C'est Rayarun à la table d'un café... Je franchis cette ligne tant attendu. Le petit "ohoh" du pointage final à 18h17min16sec soit 12h53 de course.

Un verre d'eau, je m'assoie à une table, j'entend le speaker qui appel un dossard, et un mec de l'organisation approche du mec qui vient d'arriver et qui c'est assis à coté de moi, et lui tend son téléphone portable.  Surprise, je regarde le mec et je lui dit "mais c'est moi qui l'ai trouvé!?!?!"... Il était trop content, sa femme lui avait envoyée des messages d'encouragement avec les photos de son bébé. Il pensais vraiment pas le retrouver. 
Voilà je l'ai fait, j'ai atteint mon objectif annuel. J'ai mon T-shirt finisheur. J'aurai préféré que ça se passe autrement mais c'est comme ça. J'aurai plus qu'à revenir en 2014 pour faire le vrai parcours. J'ai trouvé ce parcours de repli bien dur et très beau.  Les panoramas étaient superbes les montagnes sont impressionnant, par contre on sent que les chemins doivent être très fréquentés l'été. Finalement les aller/retours m'ont pas trop dérangé. C'est comme si j'avais fait 3 courses, enfin plutôt 1 course et 2 randos. J'ai trouvé ça sympa les encouragements des coureurs qui descendent. Par contre j'ai pas eu trop de monde à encourager en descendant. Les organisations étaient super, les bénévoles supers sympa, rien à redire. C'est vrai que du coup j'ai pas eu l'impression d'avoir fait une course, c'était plutôt comme une grand ballade. 
Merci à Cyril qui m'a accompagné, merci à tout ceux qui m'ont envoyé des messages avant, pendant et après la course

J'ai donc terminé:
279eme sur 351 qui ont franchi la ligne d'arrivée on comptera 57 abandons
29eme sur 39 féminines classés (5 abandons)
15eme sur 15 senior féminines classées(3 abandons)



Le lien vers ma trace GPS http://connect.garmin.com/player/335826938
Le lien du site officiel de la course http://trailsvanoise.wordpress.com/








6 commentaires:

  1. Sacrée volonté dont tu as fais preuve !!! Merci pour ce CR et ces jolis photos. Je t'ai guetté dans les descentes pour t'encourager mais pas facile de reconnaitre quelqu'un et de scruter le sol.... Félicitations et on se voit au TGV en 2014 pour le vrai parcours ;-)
    Franck (MiniFranck)

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  2. bravo Aurélie !! ta coachette va être vraiment fière de toi ;-)
    ça a l'air super beau et ça donne envie !

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  3. Merci pour ce superbe CR et bravo pour ta course "contre la douleur"
    En lisant ton réçit j'ai l'impression de vivre ta course en ressentant tes douleurs.
    J'ai un peu le même problème que toi, je déroule sur le plat, monte bien MAIS je dois marcher en descente car la douleur est intense au niveau du genou !!!
    C'est rageant de doubler du monde en montée et de les revoir te passer en descente sans pouvoir réagir, si de temps en temps mais la douleur te fait vite reprendre la marche et te servir le plus possible des bâtons!
    (sur un 50 km dimanche avec 2600 de D+ j'ai marché pendant les 15 bornes de descente.
    Je te félicite encore pour ton magnifique trail !!!

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  4. Bravo pour la persévérance! Objectif atteint, ça c'est fait! Maintenant faut soigner ce genou pour plus de plaisir sur ton prochain trail.
    Ton CR est super, très belles photos. J'avais pas vu tout ça! C'est beau la montagne quand même.
    Vive les jupettes.
    Juliette(38)

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  5. Bravo la belle Aurélaïe no souc"y"! ;-) Tu vois tu l'auras vu ce joli lac des vaches! Les photos sont super chouettes!J'adore celle du Lac, et celle avec le Tshirt du finisher :-D
    En revanche pour la douleur au genou, ne laisse pas trainer, j'ai l'impression que tu parles de la même que j'ai eu sur la Ronda, et je confirme ce n'est pas anodin... Fait vérifier par une echo dans un premier temps.. C'est très mal placé comme douleur et peu caché une petite déchirure...
    En tout cas félicitations pour ta belle course, et bonne récup à toi! plein de bizzzz,
    emy

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  6. Quel récit, je m'y voyais avec toi depuis "Salta la linda" !!!
    Je savais que tu avais du mental, et tu le prouves une fois encore !...
    Faut vite soigner cette douleur, mais d'après ce que tu m'as écrit, ça rentre dans l'ordre, tant mieux.
    Tu m'as fait trop rire avec l'histoire du gobelet :-))
    Encore un peu d'expérience à emmagasiner sur ces distances et tu dompteras la bête, c'est sûr, pour vivre une super course !
    Bisous bisous
    maï

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